sleeve GastrEctomie
SLEEVE GASTRECTOMIE :
Définition
• La Sleeve Gastrectomie est une technique restrictive (elle diminue le volume de l’estomac et permet une apparition plus rapide de la sensation de satiété).
• 80% du volume de l’estomac sont retirés à l’aide d’un agrafage réalisé le long d’un tube introduit dans l’estomac pour le calibrage.
• La sleeve s’adresse surtout au patient mangeant de gros volumes et ne présentant pas de reflux (acidité).
• Il s’agit d’une intervention rapide, dont la durée opératoire est approximativement de 1 heure.
Résultats
• Perte d’environs 50-75% de la surcharge pondérale dans les 12 à 18 mois qui suivent l’intervention.
Avantages
• Pas ou peu de malabsorption
• Peu d'impact sur l'efficacité et le dosage des traitements (médicaments ou pilule contraceptive).
• Le tube digestif reste accessible à toute investigation endoscopique.
• Il n'y a pas de dumping syndrome précoce ou
tardif.
• Le confort alimentaire est meilleur par rapport à l'anneau gastrique
Inconvénients
• La sleeve gastrectomie donne de moins bons résultats en cas de grignotages.
• Irréversible.
• Le reflux gastro-oesophagien (RGO) : 20 % des patients peuvent présenter un Reflux gastro œsophagien dans les suites immédiates d'une sleeve.
• Les symptômes sont traités par inhibiteurs d’acidité ( Omeprazole , Pantoprazole ) avec une bonne réponse.
• Ce RGO a tendance à diminuer, voire disparaître avec la perte de poids du patient.
• En cas de RGO sévère le recours au bypass gastrique peut s’avérer nécessaire puisque celui-ci améliore le reflux.
Complications
• Fistule : la complication post-opératoire la plus redoutable. Il s'agit d'une fuite de liquide digestif au niveau de la ligne d'agrafage, cause de péritonite. Elle survient essentiellement les premiers jours qui suivent l’intervention. Le risque global est estimé à maximum 6%. Dans un centre spécialisé, comme le Centre de l’obésité du CHU de Liège, le risque est évalué à 0,25%.
• Hémorragie précoce
• Sténose : il s'agit d'un rétrécissement au niveau de l'estomac restant qui cause des vomissements prolongés dans le temps.
• Les complications précoces nécessitent souvent une reprise chirurgicale.
• La mortalité de cette intervention est quasi-nulle (0,3%).